Prochains rendez-vous

La traversée de la montagne Sainte-Geneviève

Nous vous convions à une balade au cours de laquelle Lettres et Histoire s’entremêlent intimement.

Nous côtoierons le Paris gallo-romain. Nous pénétrerons dans le Paris médiéval, une ville au foisonnement intellectuel et culturel incomparable. Ses vénérables collèges et ses illustres institutions, telle la Sorbonne, en sont les témoins actuels.

Les écrivains, au cours des siècles, ont été, et sont encore, inspirés par ces lieux exceptionnels. Lisons-les, écoutons-les, découvrons, vivons, vibrons sous leurs plumes… Les ruelles tortueuses qui sillonnent la montagne Sainte-Geneviève nous révéleront-elles l’ombre de Jean Valjean et de Cosette tentant d’échapper à Javert ? Ressentirons-nous les prémices de la révolution de 1848 avec Frédéric Moreau ?  Tel Lucien de Rubempré, apaiserons-nous notre faim pour quelques sous chez le célèbre et bienfaisant Flicoteaux ? Rechercherons-nous un coupable et son mobile du côté de la Contrescarpe en compagnie de Nestor Burma ?

Bien sûr !

Victor Hugo, Gustave Flaubert, Honoré de Balzac, Léo Malet, et d’autres, y veilleront.

 

 

Lieu de rendez-vous :

Métro Cardinal-Lemoine

Prix :

12 € / adulte - 8€ / 8-18ans et demandeurs d'emploi

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Pour en savoir plus :

  • Georges Duhamel : Chronique des Pasquier

    Largement inspirée par les souvenirs de l'auteur, cette saga familiale a été écrite entre 1933 et 1945. Au début du roman, le narrateur, Laurent Pasquier, vient vivre avec sa famille rue Guy-de-la-Brosse qui "dormait, comme un bras mort, entre la paisible rue de Jussieu et la rue Linné et que faisait retentir, ferraillante, hennissante, la course des omnibus". Scolarisé au lycée Henri IV, il arpente les rues du quartier.

  • Honoré de Balzac : Le Père Goriot

    C'est dans la rue Neuve-Sainte-Geneviève (aujourd'hui rue Tournefort), sur les pentes de la montagne Sainte-Geneviève que se niche la pension Vauquer, où habite le malheureux Père Goriot, délaissé par ses filles après leur avoir donné tous ses biens.

  • Georges Simenon : Maigret en meublé

    Qui a tiré sur l'inspecteur Janvier dans la tranquille rue Lhomond ? Pour le découvrir, le commissaire Maigret s'installe dans un hôtel meublé du quartier jusqu'au dénouement de l'affaire. L'occasion pour Simenon de nous décrire un quartier de Paris populaire et ses petites gens, comme il sait si bien le faire.

  • Victor Hugo : Les Misérables

    Tentant d'échapper à Javert et à ses hommes, Jean Valjean se trouve acculé dans le quartier imaginaire du Petit-Picpus, qui correspond en fait aux environs des rues Lhomond et Tournefort.

  • Ernest Hemingway : Paris est une fête

    C'est  dans le haut de la rue du Cardinal-Lemoine, que résidèrent Ernest Hemingway et sa première épouse Hadley dans les années 1922-1923. Dans Paris est une fête, l'écrivain américain livre une description bucolique du quartier, traversé à l'époque par des troupeaux de chèvres.

  • Léo Malet : Micmac moche au Boul Mich'

          Dans la série des Nouveaux mystères de Paris, Micmac moche au Boul'Mich' concerne le 5e arrondissement. Nestor          Burma, le détective privé à la pipe en forme de tête de taureau, enquête place de la Contrescarpe suite à la disparition          d'un certain Toussaint Lanouvelle.

  • Gustave Flaubert : L'éducation sentimentale

    Roman de la désillusion, des amours manquées et de la jeunesse perdue, L'éducation sentimentale commence peu de temps avant la Révolution de 1848. Place du Panthéon, Frédéric Moreau assiste aux prémices du soulèvement, alors qu'il se rend à son cours de Droit.

  • Honoré de Balzac : Illusions perdues

    Le restaurant Flicoteaux, situé à proximité de la Sorbonne, n'a pas survécu au percement du boulevard Saint-Michel. C'est le restaurant des étudiants et des gens fauchés. Inutile de dire que Balzac l'a beaucoup fréquenté. Il en livre un témoignage intéressant dans Illusions perdues. C'est là que Lucien de Rubempré va faire la connaissance d'Etienne Lousteau, qui causera sa perte.

  • André Gide : Si le grain ne meurt

    Si le grain ne meurt est un recueil de souvenirs publié en 1926. André Gide connait bien le quartier du Luxembourg pour y avoir vécu enfant. Il raconte notamment une promenade qu'il fit dans les jardins un soir d'été en compagnie de son père.

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  1. bonne retraite dit :

    balade plaisante et instructive
    merci pour votre amabilité et votre gentillesse.

  2. Odile François dit :

    Une ballade très instructive, vivante, agréable à suivre : on se promène entre les vestiges historiques, on croise les personnages de fiction et on y apprend même l’origine surprenante du mot tennis!